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Cursus - Palmarès

CURSUS
BEES option Surf (major de promotion)
BEES option Skateboard
Maîtrise STAPS (mention AB)
DEA de sociologie (mention AB)
1ère année de doctorat de Sociologie
PALMARES
Vainqueur du Kana Beach Surf and Skate contest ATS 1999 (Plouharnel)
Double vainqueur du Sooruz Surf and Skate contest 2007 et 2008 (île de Ré)
3ème des championnats de France universitaire 2001 et 2002 (Lacanau)
3ème Interceltics Watersports Games 2003 (Bundoran - Irlande)
4ème Volcom Mullet fish Tour Crozon 2012
  
Champion du Morbihan ( 7 fois, dernier titre en 2011)
De toutes les finales depuis 2001
 
2ème du circuit Coupe de bretagne (5 fois de 2000 à 2008)
 4ème Championnats de Bretagne 2001
Vice-champion de bretagne 2004
 3ème Championnats de Bretagne 2008
Vice-Champion de Bretagne 2011
Vice Champion de Bretagne 2013
10ème du circuit Coupe de France 2005
6ème du circuit Coupe de France 2006
5ème Championnats de France Senior mens (28-35) 2009
7ème Championnats de France Senior mens 2010
Vice-Champion de France Senior mens 2011
 5ème Championnat de France Senior Mens 2013
1/ 4 de finale WQS 1 star Goanna Pro Tapia 2008
33ème WQS 4 star Vendée Surf Pro 2008 et 2009
4ème finale Volcom European VQS Tour Hossegor 2012
VOYAGES
MarocX6 , GuadeloupeX2, Réunion, Indonésie, Irlande, PortugalX4, AngleterreX4, JerseyX2, CanariesX2, Brésil

Bienvenue sur le blog de Dan Billon, surfeur de Guidel-Plages en Bretagne sud
J'espère vous faire partager, à travers cet espace, de toute mon expérience du surf en bretagne et ailleurs.


                                                xcel 
  "JUST TAKE YOUR TIME. WAVE COMES. LET THE OTHER GUYS GO. CATCH ANOTHER ONE"

  Duke KAHANAMOKU

    LOGO-Pukas-Surf-Blanco.jpg  sans-titre oam newlogo

11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 22:24

surf-and-snorkling1.JPG

                Allez après la sess on se mettra bien un petit coup de masque-tuba dans le lagon !

Bien que l’hiver 12-13 nous ait apporté et apporte encore son lot de bonnes sessions, après trois mois de pluie et de grisaille incessante, il nous tardait de faire un break salvateur au soleil et en eau chaude 

gwada

                J'ai pas mis longtemps à penser que l'on avait bien fait de venir, youpi !

La Guadeloupe est une destination tropicale idéale pour concilier surf, lifestyle incroyable et cruising tranquille avec des enfants en bas âge. On a cette « sécurité sanitaire » et cette facilité organisationnelle (monnaie, langue , sécu sociale, …) qui vous relâche un maximum. Hé oui avec deux petits, on ne fait plus les marioles n’importe où … C’est de plus, marrant de se sentir en France (les peugeot 207 au taquet sur la route, la signalisation, la sirène des pompiers, le super U le même qu’à Guidel, … !) tout en étant complètement déconnecté de la métropole par un dépaysement le plus total. A peine avions nous posé les valises que nous étions envahi par le légendaire flegme des îles ! Tranquille Emile, pas une raison de se stresser, pas une raison de se presser !

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                                                     Bassin paradis tout est dit ... !

Accueillis au top chez des amis (merci Tom et Laurence !) au nord de la Basse-Terre, ce fût le camp de base idéal pour se mettre la bonne sess à l’est, au nord où à l’ouest tout en prenant du bon temps en ballade moyennant quelques bornes que l’on avale plein zouk des images pleins la tête, les enfants relax en pleine sieste. Un parcours qui peut être long vous paraît finalement assez court. Et à mon humble avis, pour l’avoir parcouru en long en large et travers, la Basse-Terre est bien plus attachante et variée que sa grande sœur mais on y trouve moins de Surf. Grande-Terre abrite bien sûr quelques coins magnifiques que l’on affectionne tout autant.

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                                      Madame emprunte tranquille la board de monsieur ...

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                                      Et elle s'en sort pas si mal avec une board très technique (5'11'' 181/4 2 3/16) !

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                  Un petit havre de paix ... La plage et derrière encore et toujours la plage ...!

DSC08620                 L'uns de nos endroits favoris sur Grande-terre, je suis déjà en mode remember ...

Côté surfing, on a profité d’abord d’un bon swell de nord assez long la première semaine, sur les breaks de Port-Louis avec de bons boulevards et un pic à deux bons mètres cinquante. Ensuite, nous avons surfé des conditions moyennes et petites mais toujours funny en short sur les autres spots plus réguliers. Le plus dingue, c’est l’enchaînement de surf, piscine, plage, snorkling et cascade tout ça dans la même journée ! C’est vraiment Aqualand la Guadeloupe !

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                                                                    Balnéo à plein régime tout le trip !

Pour l’anecdote avec une dédicace toute spéciale à Mr Kristen Pelou, j’ai bien failli me mettre un surf sur la vague bien gardée de Basse-Terre qui ne marche pas souvent.  Ce fût l’occasion de revoir Olivié Lafleur créateur de la petite marque caribéenne Taïnos « Love and Fire » ! Le vieux loup était en mode parking avec tout le local crew à attendre la session du soir.  Dommage ça marchouillait pas mal et laissait entrevoir le potentiel  mais on a finalement  opté pour la ballade après le surf dingo du matin. Maybe next time !offtl

                         Anse B, l'alternative pour tricoter quand ça tombe sur Port-Louis (à 15 minutes)

Sinon, à l’eau dans l’ensemble y’a pas grand monde sauf le week-end. Mis à part quelques jeunes talents et autres locaux, on a vu surtout des métros en vacances. L’ambiance est bonne même si comme partout quand ça devient bon, tout le monde veut sa part et particulièrement les locaux c’est normal. Un brin observateur au premier abord, ils sont ensuite plutôt causants, relax et accueillants si vous vous comportez bien, évidemment. En même temps, il y a de quoi car les spots ne sont pas vraiment blindés de monde en semaine ou tôt le matin les week-ends. En dehors du Surf, on a croisé des gens radieux, paisibles et sympathiques tout au long de notre trip. Pour les préjugés et autres à priori de racisme anti-blancs dont nous avions entendu parler avant notre départ nous n’en avons vraiment pas vu la couleur !

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             Jungle time. de jolies petites randos mais avec les nains sur le dos on ne s'est pas aventuré partout ...

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                                               La très classe baie de Terre-de-Haut

En mode cerise sur le gâteau d’un séjour qui se voulait autant dépaysant que surfistique, la petite escapade aux îles des Saintes nous en a encore mis plein les mirettes. La baie de Terre-de-Haut est paraît-il la troisième plus belle du monde. Un peu con de les classer d’ailleurs mais bon je vous le dit quand même parce que c’était grandiose ! Il y a parfois un peu trop de scooters en ballade mais pas de voitures donc c’est bien cool quand même. Le petit archipel abrite même un spot bien gardé par les 5 surfeurs de l’île et accessible uniquement par bateau. Ben, l’un d’entre eux est le loueur de voitures électriques (pas de bruit, pas d’odeur !). Le bonhomme est sur-dynamique (hé oui sous les tropiques c’est possible !) et la passion aidant on a bien sympathisé. Agréable de repartir en se disant que peut-être un jour on reviendra surfer la belle  ...

saintes2                                 La Gwada au fond vue depuis les Saintes, faut le voir en vrai ça claque

Finalement, seul hic au tableau en Guadeloupe, les embouteillages aux heures de pointe suivant le trajet à faire et bien sûr nos amis les moustiques parfois pénibles … Donc finalement pas grand-chose à redire si ce n’est que pour les bonnes houles de nord faut tomber sur les bonnes semaines comme partout !

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    On se dégourdit les jambes avec ce qu'il reste !

Et là en arrivant sous la pluie à Orly (le 7/03), je regarde les prévisions de météo France pour le temps des 8 prochains jours et je me demande ce que je fous là ! Pour me consoler, je regarde windguru, prévisurf et la noaa et je m’aperçois que moyennant une bonne combi 5/4 cagoule éventuellement gantée je vais pouvoir me mettre quelques bonnes vagues sous la planche !

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                                        Bref, à refaire si vous voyez c'que j'veux dire !

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 22:26

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                  A voir de près c'est encore autre chose et là ce n'est qu'un bref aperçu de la bête !

 

Après avoir guetté le matin depuis la maison des pics pas vraiment en place à marée basse avec  les grands coeff et une houle un peu fraîche, j’ai misé toute cette journée sur le montant express et un finish à plein haut sur un break capricieux. Heureusement, la houle bien plus massive que prévu m’a permis de surfer du début d’après-midi à la tombée de la nuit en surfant différentes vagues. J’aime toujours arriver en avance sur la marée devant notre droite préférée. Non pas pour manger des moules ou laisser une épaule ou un genoux sur le reef mais pour prendre la température et profiter de vision de vagues vierges complètement incroyables.  Personne ne les attrape debout à cet endroit du pic et on attend toujours Slater et Jonjon pour la démo.  Gros lips, souffles puissant, tubes carrés, ça décoiffe ! Quelques collègues passent par là mais n’ont pas trop envie se jeter là. D’autres malheureusement ne sont pas disponibles, hé oui on est lundi … !

Kaolins-2802.jpgKaolins 2809

 

Ça sera finalement une bonne session en solo chargé en adrénaline. Tout seul à l’eau, ce n’est jamais très prudent et on ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi. J’ai eu une petite pensée pour Jeff Clark qui surfa seul Mavericks pendant des années, spot de gros sharky de Californie d’un tout autre calibre … Une vraie légende de malade ce Jeff !

 Top session donc mais ça m’a quand même manqué de ne pas partager ça avec deux trois gars pour s’engager davantage et garder en commun ce très bon souvenir.  Ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu de telles déflagrations sur le reef à sec au début du montant. Après ça c’est calé et j’ai pu en attraper quelques bonnes mais si j’avais su que la vague allait être si massive j’aurais amené la 7’2’’ plutôt que la 6’4’’ pour choper les plus grosses que je n'ai pas eues !!!

La mer monte vite, très vite et au bout d’une heure et demi, je sors de l’eau à cause de la forte marée. Comme l’appétit vient en mangeant, je décide de me tenter une autre mise à l’eau.  J’embraye en combi direct et en passant j’aperçois Bob Nick, notre vétéran local qui se choppe un boulevard sur le spot d’à côté. Marée un peu haute là aussi sur cette droite sous surfée. J’attrape quelques vagues après une bonne partie de rame pour rejoindre le pic. Le jus est dément.  Malgré une bonne vague je décide d’abréger pour ne pas rater le dessert !!!

2-018.jpegLa caresser au bottom, un vrai régal ! Techniquement, la main posée sur l'eau sert de point de pivot autour duquel vient s'enrouler la planche ; le rail intèrieur est planté dans l'eau et les yeux sont rivés sur la section à taper. Une fois immergé, le rail va pouvoir rebondir (principe de la poussée d'archimède) grâce à l'impulsion que vous allez donner etc ... Déformation professionnelle, je ferme la parenthèse !

shore-break.pngVision furtive avant que ça ne me claque sur le nez. Au moins ça envoie un peu, ça fait du bien et ça nettoie !

 

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                         Sortira, sortira pas : sortira pas mais une jolie vue tout de même !


J’ai une petite idée en tête et je ne me suis pas trompé. Pour résumé : quelques bonnes visions, des vagues puissantes plutôt courtes à deux moves maximum, une bonne intensité dans les série, de quoi bien se gaver ! Les jours rallongent, il fait beau, quelle bonne journée !  Rejoins par deux potes on surfera là jusqu’à la nuit. Bonne lumière, good vibes, eau tiède, tout va bien dans le meilleur des mondes …

Que vous dire de plus ? Une journée comme on en voudrait plus !

SCREENSHOT-OF-THE-DAY.jpg

                         Magic light online !

             Un grand merci à Emeric de altered-vision.com et à Crousti de cornflex.fr pour les images

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 09:36

 

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     Mais que se cache-t-il derrière la montagne ? Tant pis pour les ampoules au pieds, allons voir plus loin si y'a pas un bout de vague !

Cet article traînait dans mes dossiers depuis quelques temps et c’est finalement au terme d’une semaine sans surf, forcé de rester au chaud bloqué par une petite grippe les batteries à plat, que j’ai finalement décidé de le publier tant il est vrai qu’une période sans surf laisse tout de même un peu de vide dans notre vie. Cela permet alors de  de réfléchir deux minutes au temps englouti par cette passion dévorante mais enrichissante et positive bien sûr !

Et vous ? Etes-vous complètement « surf addict » genre « surf or die »? Que faites-vous après le surf ? Une ballade sur les surfs spots du net ?

Décrochez-vous des prévisions et de la plage ? Partez-vous en vacances vers des destinations sans vagues ? Etes-vous en dépression lorsque le flat s’installe plus de trois jours ?

Snobez-vous des sessions médiocres pour aller faire autre chose ? Surfez-vous même les moindres ridules dégueulantes ? Utilisez-vous un Sup pour rider les vagues d’une trop petite taille ? Restez-vous aimable après une semaine sans surf ?

En ce qui me concerne, pas le temps de faire grand-chose si ce n’est de m’occuper pour mon plus grand plaisir de mes deux petits ! Donc à moins d’un flat d’une bonne quinzaine où on peut souffler et penser à autre chose, je me sens pour le moins asservi à cette passion obsessionnelle qui renvoie heureusement tant de plaisir et d’énergie positive !

Les prèvs, l’annuaire des marées, le check en live des conditions d’en face matin, midi et soir, la prochaine sess et le réveil aux aurores parfois pour rien, les prochaines boards, la board du moment (ma 5’11’’ Cabianca DFK!!!) , le prochain trip, la quête d’une vague secrète, … je suis comme une éponge et je m’absorbe de surf, je m’abreuve de site d’infos, des lives du CT, de récit de voyages, de discussions de parking aussi... !!! Je suis, également comme beaucoup d’autres, aliéné par l’envie de perfectionner mes moves, de toujours prendre une meilleure vague et de tout simplement profiter de bons moments avec mes potes tel un épicurien des temps modernes. Lors de cette longue période hivernale, je me lève le matin, je scrute les vagues depuis la terrasse. Si c’est dingue je trace sinon je prends mon petit déj puis j’observe si le vent se lève sur le plan d’eau et je check si y’a de bonnes séries à passer sur l’embouchure ou middles bank. C’est le guidel beach lifestyle ! Peu de jours parfaits de surf dans l’année mais de très nombreuses sessions ici ou ailleurs. Quiberon et les spots du Finistère sont à 50  minutes de part et d’autres du quartier donc quand y’en a plus y’en a encore. Toujours de quoi prétexter une mise à l’eau. La nouvelle planche à tester, la sécrétion d’endorphines pour se déstresser, le petit training pour la compet du week-end, la troisième sess de la journée parce que c’est bon et qu’il ne faut pas en louper une miette,  le collègue qui vous débauche pour remettre une couche, … Si Madame et mes petits n’étaient pas là pour me relâcher un peu l’esprit je finirais peut-être très mal …

Mais je vous rassure, comme vous peut-être, j’aime bricoler ou jardiner peinard à la maison quand j’en peux plus d’enchaîner des sessions dans des vagues médiocres cuit par le soleil et les yeux rouges brûlés. Ainsi, les nombreuses heures passées sur la plage pour le boulot ont complètement banalisé des instants qui restent juste magique. Et le soir venu, il m’est encore possible de me fondre dans une ambiance surfing lors des trainings de Jérôme dans la salle du club avec le team!

A la lecture de ces quelques lignes vous devez vraiment vous demander si le vent iodé, le soleil et les averses n’ont pas eu raison de mon corps et de mon esprit ! Et vous, êtes-vous addict ? Posez-vous quand même la question et si oui pas la peine d’aller voir un psy !

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Ces lignes hantent notre esprit jour et nuit, c'est le fil conducteur de notre existence vivant toujours dans l'espoir de la prochaine houle parfaite. C'est juste magnifique, juste magique !

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 22:56

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                                        So nice ... so glassy ...Photo : Seb L

Alors que tout bon windsurfer qui se respecte chasse les gros coups de vent et les plans d’eau défoncés, le surfeur aime plus généralement la pétole !

Rien de plus classe qu’un plan d’eau miroir où seul le bruit des sets qui se brisent vient animer  le plan d’eau. Habitant une région particulièrement venté, c’est d’autant plus jouissif de voir des vagues « glassy » déroulées tandis qu’en Californie, région bien connue pour ces ambiances « dead glass », les jours avec un peu de vent les line-up comme Trestles sont paraît-il quasi déserts … En Bretagne si on était aussi sélectif c’est bien simple on ne surferait plus  … !

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Le mirroir permet aussi un maximum de précision dans les trajectoires. On est tellement habitué à jouer dans les bumps en Bretagne ! Photo : Juju Le Prevost

Personnellement , je savoure plus que toutes les autres, ces sessions sur un bon reef ou un banc de sable parfait quand il n’y a pas un brin de vent et que le paysage se reflète tel un miroir sur l’eau. Ce genre de jours-là, vous n’êtes pas souvent tout seul avec deux-trois potes à déguster. Quoique quand ça congèle en semaine au cœur de l’hiver ça peut vous arriver … Et quand le timing se présente à vous, vous vous en souvenez pour quelques temps !

De retour sur le sable, j’aime contempler le spectacle pendant de longues minutes à la vue de ce calme ambiant et de ces vagues d’une parfaite texture. Les vagues passent mais le temps s’arrête jusqu’à ce que le vent ou la nuit ne viennent à nouveau perturber cette quiétude.

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La gauche de la pointe a merveilleusement bien fonctionné cet automne à des tailles variables. Les jolis petits jours glassy sur un tel banc de sable vous garantissent de bons souvenirs. Il s'est un peu éteint depuis mais bien heureusement d'autres se sont réveillés ... ! Photo: Seb L


Merci à Seb Le Quéré et Julien Le Prevost pour leur clichés. N'hésitez pas à suivre leurs aventures photos dans mes liens de la page d'acceuil si ce n'est pas déjà fait !

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 21:53

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Top turn lors d'une bonne sess à trois à l'eau sur un un bon point break de la pointe Bretagne dans un décor à couper le souffle ; l'une de mes zones de surf préférées de la breizh country

 

Avec le paradoxe indéfectible sur le dévoilement progressif de certains spots « secrets » ou peu surfés ici ou ailleurs, je me suis souvent posé la question de la possible malveillance des Surf guides et autres banques de données, Stormrider, WannaSurf, …  sans parler de Google Earth  qui vous mâchera également un petit peu le travail ! Toute cette foule d’informations déversée sans aucun scrupule vis-à-vis d’une poignée de locaux qui garde secrètement et jalousement ses bons plans ça paraît au premier abord malvenu ! Ce paradoxe se nourri bien sûr de l’antinomie entre le surfeur ancré localement et sédentaire pour qui la préservation de son terrain de jeu quotidien est une priorité et le serial tripper qui écume la planète spot après spot et repart sans demander son reste. Ce dernier ne faisant que passer, se trouve par conséquence dans une envie légitime de partage et de découverte ! Cela ne l’empêche bien évidemment  pas de respecter les us et coutumes de notre pratique sportive et de son mode de vie là où il se rend pour surfer.

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Donnant, là encore un décor magique pour une mise à l'eau en solo, de bien belles gauches sur un des (sinon le) beach breaks les plus exposés et les puissants de Bretagne souvent désert en hiver mais bien peuplé en été.

 

Mais moi-même issu d’une génération de surfeurs qui « apprenaient » des spots un peu partout en Bretagne à force d’innombrables checks et de croisement d’infos avec d’autres potes surfeurs avertis de différentes localités, je me sens toujours un peu décalé avec l’option découverte sur le net et report permanent de tout et de rien (même si je les regarde, paradoxe quand tu nous tiens !) ou encore avec la possibilité de rester le cul collé dans le canapé un bouquin dans les mains bien qu’il est vrai qu’un peu de rêve au coin du feu de temps en temps ça fait pas de mal !

Personnellement, je garde des instants magiques en mémoire, tous ces coups en petit comité où on n’était pas du tout sûr de scorer, ne maîtrisant qu’au fur et à mesure tous les paramètres requis pour voir la vague recherchée fonctionner. Ces sessions ont une tout autre valeur dans mes souvenirs que celles obtenues par la simple manipulation d’informations anonymes. Paradoxe oblige, comme tout le monde, ça m’est arrivé souvent de consulter un bon guide avant de partir en trip et même de l'avoir sur le tableau de bord ! Donc low profile sur le sujet… la tolérance est de mise !

All pictures by Kristen Pelou / http://www.kristenpelou.com

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           Sortie de l'eau dans un dédale de cailloux au fin fond du Finistère, tranquillité et zénitude assurées !

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 22:12

2004-09WestSurf14.jpgPour moi le Longboard a toujours été synonyme de glisse, de vagues longues, pas bien grosses mais pas forcément molles et de bottom à rallonges, de switch ,de bodyvarial, de dropknee turn et avant tout  de hang ten et de hang five. Le longboard moderne de compétition ne m’inspire vraiment rien du tout même si de très bons surfeurs le pratique et en tire un maximum de profit et de plaisir ce que je peux comprendre et respecte tout à fait.

Drôle de hasard, dans l’actu de ces derniers jours, on peut noter l’organisation du Joël Tudor Duct Tape Invitational  sur la plage de la Côte des Basques à Biarritz. Le Duct Tape est un format de compétition original qui impose de surfer une grande planche avec du volume en single fin et sans leash comme dans les sixties. Ce contest valorise essentiellement le surf old school. Si ce type de « démo » existe sous l’impulsion d’un rider authentique, c’est sans doute parce que le Longboard moderne proposé aujourd’hui sur le circuit fédéral ou ASP ne déchaîne pas les passions. Peut-être un retour aux sources…

Depuis bientôt 20 ans je côtoie sur les spots de Guidel-Plages le stylé longboardeur Gwenn Cristien qui incarne pour moi parfaitement le rétro surfeur puriste aux milles et une planches de salon. Une collection presque rare imbibée de surf culture et d’histoire. Une certaine idée de la glisse en ressort à l’état pur et originel en toute symbiose avec la vague et l’environnement naturel loin des piscines à vague. De cette glisse et de cette harmonie se dégage un silence précieux, comme une douce méditation pacifique. Et dans l’eau Gwenn passe des heures à jouer  avec l’apesanteur sur le nose dans un surf qui illumine les plus petites vagues « dead glass ». La Falaise (à Guidel Beach in the Breizh California entre Loriengeles et Quimpersisco !) est un spot souvent adapté à ce genre de troncs... Dans l’eau, pas un mot de travers mais une correction et un respect des autres surfeurs qui ne l’empêche pas de se gaver de vagues sans que les shortboardeurs en souffrent pour autant. Bien des gars en Longboard feraient bien de s’en inspirer… Une bombe puis trois petites intermédiaires puis enfin deux sets plus tard une autre bombe…

Gwenn Cristien est donc de cette famille de longboardeurs soul surfeurs cultivés et discrets, qu'on apprécierait parfois entendre plus tant sa légitimité historique dans le Longboard local est inébranlable.

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Tout cela ne l’empêche pas d’avoir pratiqué et de pratiquer encore parfois en compétition mais l’orientation moderne prise par le longboard ne l’inspire pas vraiment. Trop de place laissée au « surf radical sur le tail ». Si Gwenn ne s’est jamais investi bénévolement ou professionnellement pour transmettre son savoir auprès des plus jeunes, il n’en reste pas moins un des plus anciens et fidèles licenciés de la West Surf Association. Toujours dans cette approche conviviale et culturelle, il n’hésite pas à porter régulièrement les couleurs de son Surf Club de toujours créé à Larmor-Plage en 1986 dans l’idée que la préservation culturelle de notre activité et de son mode de vie passe aussi par l’esprit dans l’eau véhiculé aux jeunes générations et à la vie sur le parking !

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Cette pratique du surf est donc essentiellement orientée sur les notions de style et de grâce sans fioritures, ni manœuvres très radicales. Juste une planche rétro en single pour des noses interminables et des drops knee cut back d’école tout en appuis mais également en légèreté. Et à l’occasion il se met une sess en mini simmons.

J’ai rencontré dernièrement au pays basque le shapeur Californien de Gato Heroi. Il s’inscrit dans cette même lignée. Pour lui le surf de compétition est même une véritable mascarade organisée où l’obsession de radicalité en devient de ridicules singeries. Il préfère se nourrir de cassettes VHS des 60’s 70’s et shaper des troncs avec très peu de rockers ,des rails pleins et sans plug de leash. De vrais œuvres d’art qui cultivent style, lenteur et grâce de la gestuelle. Pour ce shapeur illuminé, le surf se résume à une glisse épuré où chaque surfeur s’exprime au travers de son univers  singulier sans tenter de répéter les gestes de qui que ce soit. Le moins de mouvements parasites, une utilisation adéquate des appuis et de l’inertie de la planche, un point c’est tout.

Sans prendre parti, bien au contraire, on peut penser que comme dans la vie la diversité est une richesse dont on ne peut se passer.

Personnellement, je suis parfois obtu dans ma pratique quasi exclusive (bien que de moins en moins) du shortboard truster classique mais je trouve qu’il est important d’être capable de s’adapter à toutes sortes d’engins pour nos savoirs techniques comme pour la transmission de notre culture. Plus adepte de rétro fish que de longboard, il m’arrive tout de même de temps en temps de surfer quelques vagues down the line sur un 9’4 ‘’.

Ça n’est jamais que mon point de vue de passionné un peu tranché mais j’ai créé ce blog aussi pour vous faire partager toute ma vision du surf et de la glisse en général. Et d’une autre manière c’est une forme de dédicace pour un rider emblématique de la côte lorientaise dont le calme et la sérénité sur les spots ne font pas de mal, bien au contraire !

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 10:08

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                     Allez un petit clapot sous la board pour gratter quelques dixièmes et récupérer un peu !

Depuis le temps que mon ami Greg Closier, bon Surfeur et très bon Supeur http://gregclosier.blogspot.fr, me sollicitait pour tester un Downwind (parcours vent et houle dans le dos permettant de surfer des ondulations sur des centaines de mètres) ou une Beach Race (parcours en bord de plage alliant l’effort à la stratégie au sens marin et aux qualités de surfeur), j’ai enfin pu prendre un départ !  En effet, à l’occasion de notre 10ème West Surf Challenge, festival de glisse que nous organisons avec la WSA chaque année, j’ai ramé sur un parcours de 2 km (3 tours avec deux passages sprint sur le sable soit 6 km) avec une planche 12’6’’ Hobie gentiment prêté. Et ben franchement, ça fait la caisse !

J’ai découvert un univers que je ne connaissais pas mélangeant des Supers issus de cultures différentes. Certains viennent en effet du kayak, de la planche à voile ou de la voile voir même  d’autres sports énergétiques et une autre partie des coureurs sont aussi de purs surfeurs. Il est vrai qu’au premier abord je n’étais pas spécialement attiré par cette discipline et sa nouvelle dynamique toute récente. Personnellement je ne trouve pas plus élégant que ça l’allure sur l’eau.  Mais j’ai tout de même décidé de participer pour voir, me faire un point de vue et vous en parler ! Par ailleurs, force est de constater que cette discipline vient d’intégrer dernièrement la Fédération Française de Surf et le Sup participe grandement à la démocratisation du surf et de la glisse en général  car il est possible de SUPer n’importe où sur n’importe quel plan d’eau sans vagues.

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                Les encouragements dans un grand moment de solitude ça fait pas de mal, merci au crew WSA !

Bref, je me suis bien pris au jeu et j’ai passé un bon moment dans une ambiance conviviale et détendue cherchant sur chaque bord à affiner mes appuis, à choisir la meilleure trajectoire, à gratter le gars de devant par un petit surf et à bien sûr réaliser un effort qui vide la tête, les bras et les jambes ! La notion de dépassement de soi est bien présente et ça me plaît bien. C’est un bon complément pour une préparation physique aboutie. Pour cette première sur ce support je termine 11ème sur 22 et je vois déjà les lacunes à gommer par l’entraînement pour approcher les meilleurs de la discipline, mais franchement vu mon emploi du temps surf, pour moi ça restera de temps en temps, à l’occas comme on dit et  « just for the fun » !

Ce qui m’a plu également et qui à mon avis détend pas mal l’atmosphère c’est qu’on ne peut pas discuter un chrono. Je suis tellement habitué aux compétitions de surf où une part de subjectif s’incruste dans le jugement que j’ai apprécié également l’idée d’être jugé par un simple temps. Ça rend le résultat indiscutable et l’ambiance s’en ressent forcément… Pas de blabla après la course, moins de fausses excuses, … ! Mais bon les débriefings d’après surf même houleux et peu consensuels c’est aussi ce qui fait parfois le charme du Surf !

Pour revenir à la SUP Race, je tenterais peut-être bien un parcours Downwind un de ces quatre et pourquoi pas me refaire une Beach Race de temps en temps. Par contre vous ne me retrouverez probablement jamais sur le Rhin, le Rhône et la Seine pour un effort brut sans houle sur un plan d’eau totalement plat. Je respecte  mais c’est complètement en décalage avec mes aspirations. En Surf, en plus de se pratiquer en pleine Nature et de procurer des sensations incomparables, on est totalement immergé dans l’élément en mouvement  et non au-dessus de l’eau comme en SUP.  Mais, de temps en temps, après avoir enquillé un bon paquet de cours de surf et en fonction des conditions également, je ressens le besoin d’être au sec et donc de sortir la pagaie !

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                 Début de deuxième tour, nom de diou encore 4 km et ça brûle déjà les épaules et les mollets !

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 15:25

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      Départ tranquille très tôt et bien positionné sur la planche, le regard sur le bottom qui va suivre

 

Ça serait tellement simple de se lever en un point défini sur un tapis roulant ! Et bien dans certaines configurations de vagues c’est parfois possible ! Rien de tel qu’un take off au sweet spot, cet endroit de la vague qui vous propulse à lui tout seul pour peu que vous ayez eu un bon placement et un bon mouvement. Le sweet spot take off c'est l'entrée en vague du surfeur partisan du moindre effort, sans débauche d’énergie, la vague déroule sous votre corps qui se redresse sans la moindre force. C'est la recherche de l’efficience soit de l’efficacité à moindre coût énergétique. Certains aiment à ce propos le départ "en bouchon" où le rebond de l'arrière de la planche dans l'eau vers l'avant dans la vague ne demande qu'un ou deux coups de rame.

Pour revenir sur la technique du take-off vous savez sans doute qu’il existe une multitude de trajectoires possible dans l’entrée en vague, dans cette descente du premier « mur » de la vague. Et le take-off doit s’améliorer tout au long de la vie du surfeur. C’est ce qui conditionne toute la suite de la partition que vous allez jouer sur la vague. On le voit chez de très nombreux débutants (je termine tout juste la saison et on a passé l'été à gommer toute sorte de défaut dans le placement et le redressement ! ) mais aussi chez des surfeurs d’un niveau débrouillé voir même de perfectionnement intermédiaire. Un mauvais take-off est un handicap certain pour exploiter au mieux tout type de vagues. Le placement dans le curl de la vague au point de déferlement, une rame efficace, un bon positionnement du corps sur la planche puis des mains à plat sous les épaules pour un redressement instantané, rien n'est à négliger si l'on veut jouir au maximum de la vague qui s'offre à nous. Vos petites mimines vont en effet repousser la planche pour la faire « basculer » dans la pente. Il est donc impératif de ne pas tenir les rails au moment du take-off. Ensuite, la qualité et le placement des appuis après un redressement félin (les jambes basculent sous le ventre avec simultanément une rotation du bassin, le pied arrière se positionne sur le tableau arrière et le pied avant au milieu de la planche où se situait la poitrine en position allongée), regard en vision centrale (un coup d’œil sur le nose de votre planche pour ne pas planter et sur le bottom de la vague) et en vision périphérique (la section qui va suivre).

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Un bon late  "air drop" aux kaos les yeux rivés sur le nose pour ne pas planter et près à encaisser l'impact avec les cuisses pour ne pas se manger la dalle !

 

Ce n’est donc pas quelques jours après avoir appris les rudiments du take-off que vous allez pouvoir vous jeter dans un pipeline béant ! En effet, tous les thèmes techniques évoqués ci-dessus sont à améliorer année après année, ce qui vous permettra de faire des départs de plus en plus critiques sur des vagues de plus en plus techniques (creuses et rapides) et dangereuses (fond rocheux, récifs coraliens à fleur d’eau) mais aussi de générer dès l’entrée en vague (take-off+premiers appuis) davantage de vitesse dans des déferlentes lentes et molles.

Votre take-off vous allez « le fluidifiez, l’électrisez, le styliser » et le faire varier en fonction des possibilités offertes par la vague. Gommer les gestes parasites, développer votre rame autant par la coordination et le timing que par la force. Bon courage and have fun !

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                                    Du late take off canarien à fleur d'oursins, ouf c'est passé !

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 22:18

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                         Ma petite DFK model livrée par Johnny himself ! L'occas de taper la discut !

 

Les shapers sont souvent des personnalités hors du commun. Tout du moins ceux que j’ai rencontrés.  Parfois marginaux, souvent obtus, toujours passionnés et désireux de mettre à profit les multiples feed back dont ils héritent. Ils cultivent l’échange mais savent s’arrêter sur leurs plus fermes convictions en matière de shape, comme les architectes ! Ils sont par nature à la recherche des meilleures recettes pour créer les plus « belles formes ». L’influence dans le shape vient souvent des plus charismatiques d’entre eux. De la même manière que l’évolution technique dans le surf ou dans le skate est souvent lié aux habiletés des plus grands champions ou des riders les plus visionnaires et inventifs.

Ainsi, la relation avec un shaper est toujours très enrichissante. Du temps où Gaël Blouët (Channel Islands) faisait ses premières armes chez lui dans le bush de la presqu’île de Crozon et que je fréquentais quasi quotidiennement les breaks du secteur,  j’ai énormément appris à ces côtés sur les planches. J’ai appris à me poser les bonnes questions sur ce qui pouvait être bon de surfer ou pas en balayant parfois certains préjugés, nés de l’ignorance, que j’avais acquis dans la presse surf généraliste ou avec mes potes. Cela m’a permis d’essayer avec succès certaines formes que je ne croyais pas bonnes pour moi. De ce point de vue-là, j’ai à travers cette relation fait progresser mon surf, c’est une certitude. Comprendre les axes mécaniques de la planche et son fonctionnement global pour mieux la faire marcher est essentiel, surtout si comme moi vous n’êtes pas né sur une planche et que vous n’avez donc pas pu développer toutes vos facultés instinctivement dès l'âge de 5 ans en commençant bie nplus tardivement.

Bref, pour en revenir à l’actu, le dernier shaper que j’ai eu le plaisir de rencontré est éminemment relax, humble et visiblement talentueux !  J’ai nommé Johnny Cabianca, âgé de 48 ans et originaire de Sao Paul, une des grandes places fortes du surf brésilien. D’après ses dires, il a pu y côtoyer un trop grand nombre d’artisans shapers en tout genre. Il m’expliqua en effet que là -bas pour arrondir les fins de mois ou tout simplement pour vivre dans un pays où le travail manque, beaucoup de gars se lancent dans le shape, le glass ou les réparations. Le marché du surf au Brésil est le plus gros du monde mais si l’offre de surf est énorme, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Difficile dans ce contexte de se faire un nom à l’international. L’exil était donc devenu pour lui une nécessité pour apprendre davantage. Après quelques destinations surf Il a donc fini par poser son sac au Pays Basque espagnol chez Olatu il y a déjà 10 ans. « Adopté » d’emblée par la Pukas family, il fût tout d’abord Ghost Shaper pour les plus grands noms mais ses derniers modèles mis au point avec la complicité du petit brésilien qu’on ne cite plus font désormais fureur : The Game, DaFreakKid, Mega. Autant de noms évocateurs pour des planches qui répondent chacune à un programme. The Game permet comme son nom l’indique de s’amuser sur le moindre playground pourri. DaFreakKid fait l’affaire pour toutes sortes de vague medium tandis que Mega permet de s’exprimer dans les vagues les plus creuses et les moins engageantes. Pour exemple, la méga perf de Medina à Fiji a été réalisée sur ce modèle. Et à Trestles, le dernier Lowers Pro fut remporté sur une DFK ... Même si la planche ne fait pas le surfeur inutile de vous dire que celles de Johnny turbinent comme il faut !

Pour la petite histoire et comme je sais que vous aimez toutsavoir, c’est le père de Medina qui connaissait vaguement Johnny à Sao Paulo qui le contacta il y a de ça deux trois ans pour « driver » son fils en Europe lorsque la précoce et brillante carrière de Gabriel allait l’amener à parcourir la planète surf. Une complicité est ainsi née entre la famille Medina et le shaper. Une certaine émulation aussi entre un jeune surfeur mis sur orbite à la conquête d’un futur titre mondial et un shaper expérimenté, bien déterminé à faire apprécié son savoir-faire dans les plus hautes sphères comme sur les plus modestes beach-breaks … !2012 06 29 Johnny x Dan II

                         Quand Johnny vous parle de boards vous ouvrez grand vos oreilles !

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 21:41

Je viens de me procurer l' Hypto Krypto Model du label australien Haydenshapes. C’est une remise au goût du jour d’un rétro fish. On rame facile et la board est versatile !P1011253-copie-1.JPG

Cette planche est construite dans un pain de polystyrène et elle stratifiée en époxy avec du tissu quad axial. Une fibre de carbone est posée sur les rails. C’est la technologie future flex.

Pour résumé, cette board pèse une plume et elle est méga réactive.  On part facile avec le fish nose bien large et une fois debout avec un minimum de technique (prise de vitesse acquise), la board accélère à mach 2 et permet de passer de longues sections.

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Le round pin tail associé à un joli tail lift permet de garder un maximum de contrôle, de manœuvrabilité et de drive sur le rail. Elle permet ainsi de dégager un maximum de puissance dans les turns. Personnellement je n’ai pas su lui trouver le moindre inconvénient bien que son prix chez le détaillant vous refroidira peut-être…  En tout cas c’est une super alternative aux thrusters classiques « performance » et elle permet à priori de surfer de 1 à 8 pieds. Regarder les vidéos qui traînent sur le net du surfeur pro Craig « Ando » Anderson dans les barrels indonésiens pour la preuve en image. Personnellement, ça fait une semaine que je la surfe et vu le surf catastrophique de ces derniers jours je n’ai pas encore eu l’occasion de la tester sur des vagues consistantes mais la machine tourne à plein régime même dans de petites rougnes de printemps !

J’apprécie vraiment cette sensation de surfer speed, fun et facile sans perdre pour autant en radicalité ! Une board tout simplement rafraîchissante !

Pour plus d'infos :

http://www.haydenshapes.com

http://www.surfindustries.com

http://www.viralsurf.fr

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