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Cursus - Palmarès

CURSUS
BEES option Surf (major de promotion)
BEES option Skateboard
Maîtrise STAPS (mention AB)
DEA de sociologie (mention AB)
1ère année de doctorat de Sociologie
PALMARES
Vainqueur du Kana Beach Surf and Skate contest ATS 1999 (Plouharnel)
Double vainqueur du Sooruz Surf and Skate contest 2007 et 2008 (île de Ré)
3ème des championnats de France universitaire 2001 et 2002 (Lacanau)
3ème Interceltics Watersports Games 2003 (Bundoran - Irlande)
4ème Volcom Mullet fish Tour Crozon 2012
  
Champion du Morbihan ( 7 fois, dernier titre en 2011)
De toutes les finales depuis 2001
 
2ème du circuit Coupe de bretagne (5 fois de 2000 à 2008)
 4ème Championnats de Bretagne 2001
Vice-champion de bretagne 2004
 3ème Championnats de Bretagne 2008
Vice-Champion de Bretagne 2011
Vice Champion de Bretagne 2013
10ème du circuit Coupe de France 2005
6ème du circuit Coupe de France 2006
5ème Championnats de France Senior mens (28-35) 2009
7ème Championnats de France Senior mens 2010
Vice-Champion de France Senior mens 2011
 5ème Championnat de France Senior Mens 2013
1/ 4 de finale WQS 1 star Goanna Pro Tapia 2008
33ème WQS 4 star Vendée Surf Pro 2008 et 2009
4ème finale Volcom European VQS Tour Hossegor 2012
VOYAGES
MarocX6 , GuadeloupeX2, Réunion, Indonésie, Irlande, PortugalX4, AngleterreX4, JerseyX2, CanariesX2, Brésil

Bienvenue sur le blog de Dan Billon, surfeur de Guidel-Plages en Bretagne sud
J'espère vous faire partager, à travers cet espace, de toute mon expérience du surf en bretagne et ailleurs.


                                                xcel 
  "JUST TAKE YOUR TIME. WAVE COMES. LET THE OTHER GUYS GO. CATCH ANOTHER ONE"

  Duke KAHANAMOKU

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 15:12

Le roller est un peu le terme générique qui englobe toute forme de virage en haut de vague dans le creux (top turn). Comme en skateboard, selon les époques les noms de figure prennent diverses déclinaisons. Dernièrement, le « blow the tail » a fait son apparition. C’est « simplement » le fait de sortir les dérives en haut de vague par un allègement et un transfert d’appui conséquent plutôt q’un appui prononcé du pied arrière sur la lèvre. Jusqu’à même dans certains cas faire passer l’arrière à l’avant en 180°, puis reprendre appui sur la face de la vague avant de se remettre dans le bon sens… Dane et Jordy sont de fins spécialistes de ces manœuvres « modernes » ! On peut ainsi différencier différents types de rollers : snapés, carvés, off the lip, speed roll, blow the tail, under the lip…

Mais bien avant de vous lancer dans des blow the tail il vous faudra maîtriser un simple roller  plus ou moins dans le creux de la vague.

Principe général d’action : Ca fonctionne toujours selon le même schéma pour éxécuter des moves. Toutes les manœuvres débute par une trajectoire qui résulte de l’anticipation du regard puis de l’orientation du buste et de la ligne des épaules. Cette action du haut corps engendre ainsi une réaction de la planche que le surfeur va pouvoir gérer à l’aide de ses appuis. Comme avec n’importe quelle autre machine (vélo, …), c’est un principe physiologique et bio mécanique, on se dirige toujours vers « le point » que l’on regarde…

 

Technic-part 4214

Séquence Off the lip backside de Florian Talouarn en action sur son homebreak de La Torche

Photo 1

Florian est campé sur ses talons, les jambes fléchies et le rail backside comprimé dans l’eau. Les bras sont équilibrateurs et la main avant de Florian caresse la surface de l’eau. Son bras est un point de pivot permettant également une prise de repères sensoriels. En enroulant son bottom, sa planche va donc tourner autour de ce point (le bras avant). Le regard est orienté vers le top de la vague afin de fixer le point où il compte frapper, smasher ou découper la lèvre selon l’action souhaitée et le potentiel de la vague.

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Photo 2 et 3

On peut observer l’allègement de Florian combiné à l’action de la poussée d’Archimède. Plus on enfonce le rail dans l’eau au bottom, plus il rebondit (élément de la photo 1). Cette action va permettre d’atteindre le plus vite possible le point le plus au haut et tant qu’à faire dans la partie la plus critique de la vague.

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Photo 4

Florian est "off the lip” la planche posée à 11 heures. Il a les yeux rivés sur le bottom suivant afin de choisir par anticipation la trajectoire la plus adaptée en fonction des possibilités offertes par la vague. Son buste est en torsion maximale. La ligne des épaules est ainsi orientée vers le bas de la vague . On est dans une dissociation membres inférieurs – tronc qui doit avoir son effet sur les photos suivantes.

 Technic-part 4220Technic-part 4221

Photo 5 et 6

Florian est en phase de transfert d’appuis de sa jambe arrière vers sa jambe avant pour attaquer la descente dans le curl. Il passe simultanément en appui sur ses orteils afin de planter son rail front dans le mur.

Ses jambes sont en flexion maximale et son corps regroupé est engagé dans le creux pour gagner le plus de vitesse dans la descente tout en conservant l’équilibre. La main avant semble d’ailleurs posée sur sa planche afin d’accentuer son action et son buste touche presque son genoux avant. Tout cela pour aller le plus vite possible vers le bas de la vague.

 Technic-part 4222

Photo 7

La gerbe visible est la résultante simultanée de la vitesse du surfeur à l’impact de la lèvre, de sa puissance physique exprimée dans l’action et de son efficacité (rapidité, précision) dans  l’utilisation des axes mécaniques de la planche. Qualité du rail to rail : appuis talons puis orteils et vice versa. Qualité du transfert d’appuis : du pied arrière vers le pied avant dans la partie haute de la vague.

 

On recherchera la perfection au travers de la notion d’efficience (efficacité à moindre coût physique). Par exemple, un surfeur de la trempe de Rob Machado, pourtant pas bien épais, est suffisamment précis et incisif pour envoyer de grosses gerbes sans se fatiguer… Pas besoin d‘avoir des cuisses de sprinter pour envoyer la sauce … !

 

Merci à Laurent de TrimLine Web Magazine pour les photos. Retrouvez cet article et bien d'autres sujets sur son site : http://www.trimline-mag.com

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 14:53

Plus de 10 ans déjà que je vadrouille sur le circuit des Coupes de France. Il y en a eu bien des compets depuis ma première étape en 1999 à Anglet où avec mon compère de l’époque Dom Gajan et Alan Le Texier on avait dormi à trois dans la merco break de « domit » sur le parking du VVF. Pour mon premier heat national j’avais fini deuxième derrière Dom et devant Manu Portet dans des vagues de trentes centimètres … Pas glorieux mais entrée en matière tout de même positive et toujours un max de fun sur le parking !

On surfait sur toutes les épreuves nationales contre les leaders français du surf européen (et la France reste depuis toujours la nation la plus forte en Europe) : Beven (breton et groisillon d’origine du côté paternel), Picon, Robin, Piter, Pastuziak, Le Texier, Rebière fraîchement débarqué du Brésil tout comme JJ Billard. Les autres têtes de séries du circuit Coupe de France s’appelaient selon les années Steeve Seilly, Damien Noël, Rémi Bertoche, Manu Portet, les frères Frager, Antoine Cardonnet, Hugo Benghozi, Christian Guevara ou encore Phil Mombet « de Brest même » et qui remporta avant « sa retraite » de compétiteur l’unique Coupe de France de l’histoire organisée à La Torche !

On se déplaçait donc en bandes organisées pour descendre dans le Sud-ouest. Les riders de la « breizh force » des années 2000 habitués des déplacements en camion de location se nommaient du plus âgé au plus jeune : Phil Le Leannec (président de la WSA pendant plusieurs années et créateur de l’école de surf du club en 1995, frère de Fred surfeur-baroudeur et premier photographe breton des années 90 à publier dans les mags nationaux), Mat Waeles (monsieur prévisions et sans doute l’un des surfeurs à connaître le plus de spots de notre région), Dom Gajan, Greg Salaün (kana boy de la première heure et aujourd’hui au kana shop de Soorts-Hossegor), Gaël Blouët par intermittence (shaper de Blow à Crozon et désormais de Channel Islands à Hossegor), moi-même, Aurel Jacob et Florian Talouarn (entraîneur du pôle espoirs et moniteur permanent de l’ESB La Torche). Le Mombz préférant généralement rouler à 160 (la belle époque !) avec son petit bolide et nous retrouver sur place pour de longues heures de rigolade... ! La Jonkette et son frère Simon n’étaient pas encore revenu de La Réunion. La liste de bonnes blagues et autres anecdotes est trop longues pour vous les énumérer mais doutez vous bien que l’ambiance au sein d’un tel groupe était toujours au beau fixe quel que soit nos résultats sur les contests ! Il y eu également quelques sessions mémorables sur des bancs de sable perdus dans les landes en attaquant les remontées vers le nord et la maison ultra fatigués le dimanche soir.

Une fois les plus anciens lassés ou fatigués de ces week-ends sympathiques mais usants, je me suis retrouvé parmi les plus âgés au contact d’une nouvelle génération davantage formée à la compétition et dans un esprit peut-être un peu moins déconnade. Dans cette génération de bretons, on retrouva  le regretté et sympathique Gautier Hamon, Vincent CuX Primel, Jonkette débarqué de La Réunion et parfois son frère, toujours Flo Talouarn, les débuts nationaux des frères Fontaine et de Hugo Cornec,  mais aussi Oliv Jadé, Mich Isaia, et d’autres que j’oublie désolé …

Ces nouvelles années déjà dépassées furent dominés sur le circuit français par Loïc Erran (aujourd’hui intégré au sein de l’entreprise Viral Surf), Nathan Hèle (Team manager europe Billabong), Jérémy Massière, Geoff Henno (star télé !) puis Vincent Duvignac ,Adrien Valéro, Simon Marchand, et bien d’autres membres du pôle France que j’oublie, veuillez m’excuser y’en a un bon paquet qui rident bien … Je ne vous citerais donc pas toute la liste de noms des nouvelles têtes blondes qui déchirent à l’image de nos bretons landais Tom et Nelson Cloarec.

En 2010, on trouve en effet sur ces compets des surfeurs de plus en plus jeunes et morts de faim alors même que ma motivation décline grandement quant à l’envie de faire le maximum pour performer quelles que soient les conditions et de faire de longs déplacements pour surfer des mioses sur un spot bondé...

Bref, participer à une compet ça a toujours été pour moi l’occasion de cruiser entre potes et de voir d’autres bons gars surfer toujours dans cette recherche de plaisir et de performance. Cerise sur le gâteau, comme la majeure partie des épreuves nationales se déroulent dans le sud-ouest de la France, ça m’a permis pendant toutes ces années de sillonné l’arc atlantique que je connais désormais « presque comme ma poche » même si y’a encore de quoi faire ... C’est très enrichissant car c’est l’opportunité de surfer toutes sortes de vagues et de rencontrer pas mal de monde. On a vraiment pris du bon temps entre potes et on en garde tous de très bons souvenirs ! Et de toute façon, je n’ai jamais perdu mon esprit dans l’opposition conceptuelle du freesurf et de la compétition que certains se font un plaisir de mettre en avant. Mais je vais désormais être un peu moins assidu et me consacrer  encore davantage au freesurf, ce qui a toujours animé plus que tout ma passion pour la  planche à vagues. Pas de lieu et d'horaire défini... Le surfeur breton est de toute façon nomade par nature, de part la géographie littorale de notre région. J’aime particulièrement l’hiver où les spots sont moins blindés et où on peut scorer parfois tranquille après avoir bien analysé les prèvs. Suffit juste de bien se couvrir …

Et puis mettre un lycra de compétition pour encore quelques heats au gré des opportunités pourquoi pas !
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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 21:33

  Petite vidéo de la sess en duo avec mon pote Steph "Le Basque" au détour d'un chemin...

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 11:03

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                   Drop assez intense sur une vague bumpy avec le corner de cailloux en point de mire

Le mois de novembre 2010 nous offre un avant goût de l’hiver avec quelques bonnes sessions dans de l’eau marron chocolat à la tombée de la nuit ou lors de matinée bien fraîches. On a pu se diriger pour quelques coups sur les spots de replis quand le vent était « malheureusement » de la partie. Les rivières et les étangs sont chargées de toute cette pluie qui ne cesse de tomber. En contrepartie l’eau reste « tiède » et on a pas encore sorti les chaussons mais vu les prévisions de la semaine prochaine on risque de rentrer définitivement dans l’hiver…

A vos cagoules !!!

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Lors d'une bonne session en duo avec mon compère Steph "Le basque" Ibarboure. Sur cette vague j'ai bien failli prendre cher mais je suis finalement passé à travers le rideau...!

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                   Quelques sessions de tous les jours avec de quoi se dégourdir les jambes

 

Contribution : Emeric KERLO

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 23:05

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Mon pote Greg Closier se gave en mode SUP carving !

Comme un bon vieux Shakespeare, pas facile de prendre du recul sur une telle question que l’on retrouve de plus en plus posée sur les parkings et dans les magazines (voir Beachbrother annual été 2010 « que pensez vous du SUP ? »

Et c’est purement mathématique, dans l’eau plus le rapport nombre de vagues « surfables » sur nombres de surfeurs diminue et plus les tensions apparaissent. Plus les gars surfent correctement et plus ils sont capables d’intégrer les règles de convivialité, plus le rapport nombres de vagues « surfables » sur nombre de vagues surfées s’améliore …

Avec l’engouement actuel pour le Stand Up Paddle, engin aussi intéressant que dangereux pour qui ne possède pas les bases techniques pour manier un gros tronc, nos line-up deviennent parfois électriques. Personnellement, j’aime et je pratique dans certaines conditions (petites, longues et molles) ou un peu de flat pour le training mais loin de moi l’idée de troquer ma petite planche contre un SUP pour surfer dans plus d’un mètre. A partir de deux mètres cinquante avec un line up mouvant type Le Courégant ou Guéthary, un drop à rallonge suivi d’un ride Snowboard Vitelli turn peut s’avérer sensationnel mais pour ça mieux vaut posséder la board adaptée et pratiquer plus qu’un peu, surtout si par la suite vous comptez comme Payo, Xabi et les autres vous frottez aux vagues mutantes tahitiennes (voir la dernière étape world cup 2010 du genre) …

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Greg toujours en mode SUP charging...!

Comme dans la vie, certains sont humble, respectueux et s’informent pour progresser dans leur pratique, d’autres se sur-évaluent et adoptent des postures que même les meilleurs ne s’autorisent pas toujours. J’aime aussi le longboard côté nose, grâce et style (les noses guidélois de Gwenn sont vraiment cools) mais  les mecs qui tout juste débrouillés, fanfaronnent à coup de travioles et monopolisent un peak les jours où la fréquence de vague est faible (pardonnez moi mes expressions dont je ne peux me passer !) après deux ans de pratique, ça le fait pas trop … La convivialité passe par un minimum de communication (j’ai pas dit forcément la parole), le « partage » en bonne intelligence plutôt que le gaspillage. Sur un peak droite gauche rien de plus pénible que de voir des dizaines de vagues vendangées par des batailles de priorité type je peux partir à droite mais vu que tu veux partir à gauche je vais peut-être te suivre (sauf si la droite est moisie bien entendue …).

La cohabitation pacifique des pratiquant repose sur un équilibre fragile et des mécanismes de régulation entre tous. Plus un spot est fréquenté et plus il est fréquenté par des supports différents plus les tensions apparaissent également. Et là malheureusement pour moi comme pour d’autres pas de prime à l’ancienneté (quoique !) Que dire quand un tronc (planche de 9' et plus) monopolise l’espace de jeu par des allez retours incessants du line –up jusqu’au bord.

J’aurais envie de dire aux planchistes à pagaie que les vagues déferlent dans un espace réglementé de manière formelle mais aussi informelle. La moindre des choses quand on débarque dans un nouvel espace est de s’adapter aux us et coutumes. On peut évoquer ici le concept sociologique d’intégration car le surf est en effet une pratique sportive auto-organisée dans laquelle les adeptes partage globalement la même culture.

Sans vouloir généraliser, les Supers qui posent le plus de problèmes dans l’eau sont ceux qui n’ont jamais (ou bien trop peu) mis les pieds sur un surf. Effectivement, outre la maîtrise de l’engin, un certain nombre de règles informelles ne s’inventent pas et s’appliquent pourtant dans nos espaces de pratique. De plus, de pratiquer le surf cela permet une fois sur un Sup de se mettre à la place de la majorité des pratiquants présents dans l’eau. Donc quelqu’un qui débarque sans bases de surf ou, pire encore, avec un point de vue hautain et dédaigneux du genre « la mer est à tout le monde » et « les surfeurs sont des emmerdeurs de toute façon » c’est bien désagréable pour la majorité des utilisateurs de cet espace de loisirs ! Et nous sommes bien entendu très nombreux à partager ce point de vue pour ne pas dire la quasi totalité des surfeurs…

La régulation va se faire petit à petit, malheureusement à force d’accidents, d’altercations voir pire d’empoignades. Puis viendra tranquillement le temps du partage organisé. Déjà sur Guidel-Plages certains SUPs font l’effort de s’éloigner sur des peaks plus paisibles et souvent bien adaptés à la pratique de ce support et souvent à leur niveau de pratique.

J’aime le Sup là où certains de mes potes le détestent. Les jours de micro swell je trouve ça plutôt sympa et adapté. C’est aussi un bon moyen de s’amuser et de se préparer physiquement ou de garder un rythme d’activité tout en étant sur l’eau. A ce propos, je pense d’ici quelques années imiter mon ami Greg Closier et me mettre un petit peu à la Race par goût de l’effort, de la dépense physique et du dépassement de soi mais aussi de l’approche waterman seul face aux éléments. Lisez l’interview de Greg et son récit de la Battle of the paddle en Californie sur l’ex-mythique spot de Dana Point : link

Loin de moi l’idée de vouloir dénigrer, renvoyer ou bânir un support surfistique. Rien de tel qu’un bon shorebreak en bodysurf, un mascaret en longboard, un jour fat en gun, un mammouth en tow-in, …La jouissance sensationnelle d’utilité ludique n’a pour seul et unique fondement : la glisse. Et quel que soit le support.

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 20:56

Voici une petite vidéo filmée par Emeric et bien loin de la réalité "métro boulot dodo"... Hé oui on travaille les pieds dans l'eau et ça nous arrive presque tous les jours de prendre des vagues au travail !!! Prenez bien entendu cette caricature avec humour et dérision... Pour  vous informer davantage sur la profession lisez mon article "Le plus beau métier du monde".  Bonne méditation !

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 22:34

Un ami de Capbreton vient de créer avec un associé un site internet qui a très certainement beaucoup d'avenir. En effet, avec www.rentasurfboard.com il est désormais possible de réserver la planche de votre choix avant même de vous retrouver sous les tropiques ! C'est notamment très intéressant pour les surfeurs qui utilisent de gros supports encombrants et coûteux en excess baggage (longboard et SUP)  mais également pour tout surfeur contraint de voler sur une compagnie qui vous dissuade de transporter des planches ou encore pour d'autres qui n'axent pas tout leur séjour sur le surf.

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rentasurfboard.com goes live

rentasurfboard.com goes live offering a unique service for you to reserve in advance of your trip, a quality surfboard, longboard or SUP at your travel destination.

If you are tired of the hassle, and often outrageous costs involved with your surfboard travelling with you then rentasurfboard.com aims to provide the solution.

Simply choose from the list of boards available at your chosen destination, reserve the actual board you want to ride then pick it from the hire centre when you arrive or even have it delivered to your hotel.

Rentasurfboard.com controls the quality and condition of the boards ensuring they are in good condition and the range of boards offered caters to all levels and abilities.  

So if you want to enjoy the experience of surfing the board YOU want to ride and guarantee that the board is available for you then reserve it in advance of your trip through rentasurfboard.com

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 23:57

"Cruising at home" est un clip vidéo réalisé par Emeric KERLO, issu d'une formation audiovisuelle et de retour d'une année d'étude à New York. Il m'a filmé sur quelques sessions de la fin de l'été sur les spots de la maison à Guidel Beach.

Just have fun and enjoy the ride !

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 23:01

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  Juges des championnats de Bretagne 2010               Action Championnats de France 2008 Guadeloupe

Quel que soit le niveau de compétition, le jugement en surf restera pour toujours polémique. A l’image d’autres sports comme le patinage artistique, la gymnastique artistique, quoique plus codifiés que le surf … La défaite est souvent bien plus dure à avaler que dans les sports énergétiques où seul le chrono s’exprime froidement. Il faut tout simplement passer la ligne d’arrivée avant les autres. En effet, en surf, on peut toujours avoir le sentiment de l’arnaque quand on a bien fait le boulot. On peut toujours discuter de la note d’une vague en comparaison d’une autre. Et même avec 5 juges bien formés est-ce toujours la « vérité » qui sort sur le papier ?

Tout surfeur compétiteur s’est un jour senti lésé. A tort ou à raison d’ailleurs. Car l’injustice, c’est du ressenti. Et l’envie de réussir, l’entraînement et même le talent ne paient pas toujours. Parfois, certains éléments peuvent attirer l’attention et s’ajouter à vos premières impressions. Les mines crispées des juges, un résultat ou une note qui tarde à arriver, les commentaires de spectateurs amis qui ont vu votre série, les débriefings de parking entre spécialistes du genre … Mais je ne vais pas  rentrer dans des débats philosophiques sur l’impartialité de chaque juge qui reste un être humain avec ses affinités, ses émotions et qui ne sera jamais une machine dénuée de sentiments. Je ne vais pas m’arrêter non plus sur les notions de vérité, de justice et de ressenti, il me faudrait écrire un bouquin. Et attention de ne pas confondre sentiment d’injustice et mauvaise foi … Il est en effet primordial de ne pas tomber dans l’attribution causale externe de l’échec. Pour progresser, il est indispensable de se remettre régulièrement en question même si c’est parfois un peu difficile quand on a tout donné.

En surf, ce qui rend complexe l’analyse d’une performance c’est que l’action s’effectue en confrontation et en comparaison avec des adversaires qui sont suivant le tableau et l’avancement plus ou moins bons. Sans parler des vagues qui peuvent selon leurs humeurs venir plus ou moins vite. Mais le sens marin, la lecture du plan d’eau et le feeling sont à intégrer pleinement aux compétences du surfeur. Les remarques suivantes sont à mettre dans la catégorie des bonnes mauvaises excuses ! « Il a eu la bombe et pas moi. » « J’ai attendu elle est pas venue… » Quoi qu’il en soit, dans l’adversité on peut aussi perdre brillamment comme gagner sans briller suivant les circonstances de compétition. Et les scores sont quand même là pour attester de la qualité des prestations de chacun même si ce n’est pas toujours le surfeur le plus méritant qui l’emporte. Vous vous faites coincer dans une série où tout le monde a fait un bon score ou vous gagnez avec un maigre total de 8 points. Mais ça, c’est aussi vrai dans tous les sports.

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 Action Championnats du Morbihan 2009                  Mise à l'eau sur le spot des Moules

Donc pour être sûr de n’en vouloir à personne et si vous avez le goût de l’effort, mettez vous à l’athlétisme ou à la natation, mais c’est peut-être un peu moins fun que de passer son week-end à la plage avec les potes ! Toujours chrono en main, le ski en descente c’est quand même bien plus ludique que de compter les carreaux au fond de la piscine. Dans une autre catégorie d’activités, on peut remarquer qu’en sport collectif c’est aussi tendu : y’avait-il hors-jeu ? Le ballon est-il rentré ?… Mais alors en surf quel bordel. La vague était comme ceci, la manœuvre était comme cela, blablabli, blablabla… Quand  il n’y a pas photo y’a rien à dire, le jugement coule de source. Mais lorsque ça devient serré ça ne se joue plus à grand chose …

J’ai encore en tête cette série perdue de Miky à J-bay sur l’épreuve World Tour 2009. Le landais domina la série de bout en bout avec un surf backside abouti et en phase avec la vague mais il n’avait pas le statut de son adversaire Champion du Monde 2001. Et quand dans la dernière minute CJ Hobgood sorti une vague bien moyenne, les juges donnèrent le score sans trembler (ou peut-être que si ?) à l’Américain pour de mémoire 0,03… et franchement pas mérité aux yeux de tous après visionnage des ralentis, commentateurs y compris. Même le sourire gêné de CJ au micro d’après heat en disait long sur le profond favoritisme qui recala notre Miky national en WQS. Car malheureusement sa prestation historique backside sur Backdoor lors du Pipe Masters de fin de saison ne suffira pas à le maintenir dans l’élite.

Je me souviens également très bien des doigts tendus bien hauts de Florès père et fils lors des Championnats de France juniors de 2003 chez lui à La Réunion. Le spot de La Digue à St-Pierre était en feu et pétait à 3 bon mètres. Personnellement, mais sans avoir posé les notes une à une sur une page blanche, j’étais plutôt d’accord avec le jugement du jour. Lhaulé et Oyarzabal avaient chargé comme des brutes tandis que Florès, déjà surclassé à l’époque par son talent indéniable, avait davantage joué le jeu des « petites » intermédiaires. Les juges ont payé l’engagement et la réussite sur une des plus grosse vague de cette finale de Romain Lhaulé et Jérémy pris la seconde place. Le divorce fut alors consommé entre le clan Florès et la FFS de l’époque. Mais c’est aussi souvent la frustration de la défaite qui amène la colère chez de nombreux compétiteurs. Que voulez vous dire à un chronomètre ? Rien, par contre à un jugement humain il y aura toujours à redire…

Les critères de jugement  en surf ont évolué bien plus souvent que les dimensions du but de foot et les règles de basket-ball, preuve que le surf se cherche sans cesse et que le matériel comme les riders font évoluer la discipline. La complexité du travail des juges réside dans la mise en relief quasi instantanée de multiples critères non hiérarchisés  pour l’attribution d’une note à chaque vague surfée dans une échelle de 0 à 10.

Le format de compétition a aussi beaucoup évolué. Il y a une petite dizaine d’année sur les épreuves nationales le jugement était rendu souvent sur des heats de 15 minutes et les trois meilleures vagues étaient comptabilisées. La consistance et l’aspect énergétique de la prestation était privilégiée. Aujourd’hui avec 20 ou 25 minutes pour deux vagues, on mise davantage sur le niveau technique de la prestation. On peut dire que le règlement à de ce point de vue évolué dans le bon sens ! Le concept de Air show va à l’extrême sur la meilleure manœuvre exécutée sur des spots aux vagues courtes et creuses de préférence. On s’éloignerait là quelque peu du sens de la vague sur certains spots qui ne se prêtent pas forcément à favoriser un seul move mais plutôt à faire corps avec la vague et respecter son rythme, l’essence même du surf. « Faire la vague » ou « faire un move ». Et on le voit tous les jours dans l’eau, chaque surfeur oriente sa pratique comme il veut. Il y a potentiellement autant de manière de surfer une vague que de surfeurs.

Par contre, en compétition il faut s’adapter sans cesse pour rester dans le coup et se fondre dans le moule. Sans refaire l’histoire, on se souviendra que l’avant-gardiste Slater avec ses planches « galettes » de l’époque était critiqué pour son approche de la vague par ses premiers rivaux de l’époque, Gary Elkerton notamment. Aujourd’hui, un entraîneur de haut-niveau réputé comme Christophe Mulquin (itw web Surf Report) avoue préférer « le GP moto au supercross » alors même que nous baignons en pleine tendance aérienne. Que vaut du bon rail to rail en comparaison de skate moves ? Le dernier Judo air de Jordy ou le Kerrupt de Josh Kerr sont tendance et les spectateurs veulent en voir un maximum. Le rodéo flip de Pat Gudauskas lui vaudra le gain de sa série presque à lui tout seul dans un Teahupo’o inconstant et il n’y a rien à redire sur la prouesse technique. Jordy et les autres top riders savent de toute façon tout faire. Sauf peut-être pas le 10 de Slater à Teahupo’o la semaine dernière ! Le king évolue avec le temps et les critères, il participe même comme d’autres à leur évolution. Dans une sphère déjà plus proche de nous de nombreux « wavewarriors » du WQS misent de plus en plus sur le air reverse qui, personnellement, lorsqu’il est mis à tout bout de vague me lasse parfois. J’aime aussi voir du carving et de grosses gerbes d’eau satellisées ! Tout dépend bien évidemment du niveau d’exécution des manœuvres et des sections de vague sur lesquelles elles sont posées.

Je profite de l’occasion pour envoyer une petite dédicace à tous les juges. Que c’est difficile de rester concentrer des heures durant, d’analyser, d’évaluer, de traduire en chiffre sur une échelle et de trancher. Que les séries sont parfois longues quand les vagues ne sont pas au rendez-vous. Que c’est dur quand vous avez le soleil dans la poire à marée basse et que le spoter peine à distinguer les couleurs et que trois surfeurs partent chacun sur une vague en simultané. Juger est donc un exercice difficile et il suffit de s’y prêter quelques fois pour le savoir. Et il y a des juges meilleurs que d’autres. La FFS les classe d’ailleurs comme les surfeurs à différents échelons. L’expertise d’un juge, c’est de savoir évaluer le niveau de difficulté d’une prestation en fonction de critères qu’il doit parfaitement maîtriser. C’est quoi de la vitesse ? Du linking ? De l’innovation ? De la radicalité ?… Tout est relatif et à mettre en relation, en relief. C’est ce qui rend la tâche bien compliquée.

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  Action Vendée Pro 2009 La Sauzaie                         Concentration- Décontraction pour aborder la série

Il ne me reste qu’à vous donner quelques conseils folkloriques dans le désordre : Mettez le spot en feu à l’échauffement pour faire résonner votre nom dans la tête des juges toute la journée. Surfez le label de boards à la mode car même si la bie ne fait pas le moine ça donnera l’impression que vous êtes dans le coup. Arrivez à votre série en retard ça fait bad boys et mettez tout le monde d’accord d’entrée de jeu sur votre première vague. Surfez à poil comme la Jonkette lors des Championnats de Bretagne 2009.  Proposez leur de la variété c’est long et ils risquent de s’ennuyer, la mode n’est plus au top to bottom et aux essuie-glass de Ricardo Tatui à Biarritz dans 30cm pour la finale du World Tour au début des 90’s. Finissez vos vagues dans les cailloux : je me souviens de l’Angloye Thomas Bady le reentrie presque incrusté dans la digue de St-Pierre à La Réunion ! Vous pouvez également claimez une vague qui n’en vaut pas la moitié ! Non je rigole, faites juste rêver les juges ou misez tout sur le freesurf vous ne serez jamais déçu !!!

Le Soul Surfing, la Rastomachado attitude n’est-elle pas la voie à suivre pour prendre le maximum de plaisir et être toujours satisfait. Et entre jouissance sensationnelle et production de la performance le choix paraît pourtant vite fait. Que penser de Dane Reynolds qui affirme se foutre royalement des compétitions tout en y participant sans obligations de ses sponsors avec une certaine assuidité. Quelle motivation l’anime ? Intox de la part de l’intéressé ou manière de dédramatiser ses résultats irréguliers ? Son dernier interview dans le Beachbrother annual n’y répond pas vraiment, preuve que la relation à la compétition n’est jamais simple.

Pourvu que le plaisir soit intact !

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 14:54

Comme il est légitime de se demander quel est le plus beau métier du monde et qu’à un moment donné on l’a tous cherché je me suis posé comme vous la question …

Loïc (Loss pour les intimes), mon collègue de boulot en avait rêvé tout petit et il l’est devenu ! En effet, depuis tout  jeune à la montagne lors de ses cours de Snowboard il avait rêvé de devenir un jour moniteur : Ce grand frère qui te conseille, te rassure, t’encourage et accessoirement t’en met plein la vue !

Mode lecteur on : « C’est un vrai métier ça prof de surf ? Les gars qui passent la journée à la plage les pieds dans le sable à regarder des personnes en vacances surfer et à partager avec eux quelques vagues ? » « Et ils sont payés pour faire ça ? »

Allez un peu de sérieux pour vous présenter cette profession qui consiste à enseigner la glisse sur les vagues et la board culture.

Effet de mode ou phénomène de société, une chose est sûre, plus il y a de monde à le pratiquer plus le surf s’encadre : Réglementation, enseignement, compétitions … mais c'est encore un autre sujet.

Bref, juillet arrive et c’est avec le plus grand plaisir que l’on reçoit nos stagiaires. Comme on doit vraisemblablement bien faire notre boulot, bon nombre d’entre eux reviennent nous voir tous les ans, ça fait déjà plaisir !!! Quoi de mieux que de passer une semaine avec des élèves qui viennent pour s’amuser, se détendre et apprendre à surfer "just for the fun" comme dirait le sociologue Alain Loret (auteur de "génération glisse"). L’accueil dans les locaux fait vaguement penser à l’ambiance club de vacances avec les nouvelles têtes chaque semaine. Les monos blagueurs et bronzés face aux touristes en manque de soleil et de plage. Je vous l’accorde ça fait un peu caricature ! Suit la présentation du matériel avec le petit speech bien rodé pour mettre les combinaisons en moins de 10 minutes chrono (hé oui tout se déroule dans un temps imparti) et presque chaque semaine un stagiaire nous fait malgré les explications le coup du backzip devant, de la jambe dans la manche ou de la combinaison mise sur  l’envers ! ( on mettra ça sur le compte de l'émotion: "je vais enfin prendre ma première vague!")

La tenue de travail du mono laisse rêveur : short et tongs pour le before et l’after surf, combi intégrale ou shorty suivant le temps, pieds nus dans le sable ,casquette lunettes de soleil crème solaire pour les cours. Ou parfois sweat capuche, ciré guy cotten sous les grains !

Comme la West Surf Association est un club-école à but non lucratif classé trois étoiles par la FFS, on dispose pour trois moniteurs d’un quiver d’à peu près 120 planches permettant de couvrir tous les niveaux et toutes les conditions, de locaux surdimensionnés avec un club house sympathique, … A priori, on ne peut pas rêver mieux comme conditions de travail… Mais si vous prenez ma place, il vous faudra quand même choisir à chaque séance le matériel adapté à chaque élève, le sortir et le ranger à sa place, nettoyer les vestiaires, ...  Tout cela vous donnera des inter-cours bien sportifs ! Et ensuite choisir le spot à chaque leçon de surf en fonction du public et parfois avec quelques incertitudes liées à des prévisions météos instables. Avec un minimum d’expérience on s’en sort toujours bien. Nos objectifs sont simples et se résument dans l’ordre : sécurité, plaisir, apprentissage technique. Si on en a les compétences, ça peut paraître finalement assez rudimentaire.

A partir de là, il n’y a plus qu’à ! Il n’y a plus qu’à enchaîner les séances et de ce point de vue là, on ne peut nier le côté parfois répétitif en saison estivale dû notamment au volume de cours d’initiation et de découverte. Et parfois c’est pas gagné d’avance ! D’un autre côté, certains élèves vous surprennent avec de relatives prouesses et vous laissent croire à un possible nouveau talent. Chaque élève a ses défauts, ses qualités, son style et sa petite histoire à raconter et c’est plutôt gratifiant en fin de stage de repenser au niveau de nos élèves lors de la 1ère séance. Mais pour y arrivez, vous répéterez quand même des centaines et des centaines de fois les mêmes choses chaque semaine jusqu’à en faire de petites extinctions de voix ! Et il vous faudra par tous les moyens pédagogiques remédier au maximum à tous les défauts techniques de vos élèves et les mettre dans les meilleures conditions de réussite possible.

En club, durant l’année scolaire c’est un peu différent. On souffre encore davantage des intempéries (mars et novembre sont parfois difficile en Bretagne) mais on voit évoluer nos élèves sur toute une année et on crée parfois davantage de liens avec eux. Les perspectives en terme de niveau sont également plus grandes et les vagues sont souvent bien meilleurs qu’en juillet-août.

Mais le grand dilemme quand vous êtes prof de surf et pas des moindre, c’est la frustration d’être devant ou dans les vagues sans pouvoir y évoluer à votre guise, alors que c’est une des choses que vous aimez faire le plus dans votre vie de tous les jours. Les jours petits c’est plutôt sympa de partager unes session équipés de grosses planches avec ses élèves. Mais quand ça commence à être vraiment intéressant et que vous êtes avec une planche paquebot pour des vagues au bord à regarder les freesurfeurs se gaver un peu plus loin, ou que la session épique se déroule sous vos yeux, ou lorsque le vent tourne moisi juste après le boulot pour votre timing freesurf, ça devient plus dur à encaisser moralement…  C’est presque de la torture !

Je vous épargne les montées de dunes journalières, les long piétinements dans le sable à observer les élèves, le froid parfois, la fatigue due aux intempéries car quand vous passez 6 heures par jour au soleil ou sous la pluie, le nez et les oreilles en plein vent, je vous assure que vous n’avez pas de mal à vous endormir le soir ! Mais vu l'environnement magnifique dans lequel on travaille, quelle que soit la fatigue y'a vraiment pas de quoi pleurer !

Et quand on a goûté  à ce genre de travail ça doit probablementpas être facile non plus d’enfiler un costard cravate et de rester assis sur une chaise dans un bureau climatisé à vouvoyer un supérieur. Je deviendrais vite électrique… Une chose est sûre, le côté relationnel de ce métier est vraiment plaisant et prof de surf c’est un beau métier de jeunesse. Alors en attendant la suite pourvu que ça glisse !

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